14:29
Abrogation de la réforme des retraites : le groupe socialiste ne votera pas la proposition de loi RN
« Nous avons déjà exprimé notre refus de voter la proposition de loi du Rassemblement national » sur l’abrogation de la réforme des retraites, « considérant que nous ne soutenons pas les propositions de loi du RN et surtout que ce n’est pas le meilleur vecteur logistique » car elle « n’a aucune chance d’aboutir », a déclaré en conférence de presse le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Emmanuel Grégoire. Il dénonce au passage la « forfaiture » du RN de ne pas faire d’amendement dans le cadre du projet budget 2025 en ce sens.
14:20
Le groupe Les Démocrates, a la « volonté que le texte final ne soit pas le texte initial »
Marc Fesneau, président de Les Démocrates à l’Assemblée nationale, a déclaré que son groupe avait la « volonté que le texte (du budget, NDLR) final ne soit pas le texte initial ». « Le Premier ministre a dit qu’il écouterait le parlement (…), j’ai entendu sa promesse d changer de méthode », a-t-il déclaré en conférence de presse ce mardi. « S’il s’agit juste d’être le témoin de débats qui n’en finissent pas et d’un 49.3 qui arrive, pour nous ça n’a pas d’intérêt », lance-t-il.
14:12
Michel Barnier présent à la réunion des sénateurs Les Républicains
Le Premier ministre Michel Barnier s’est rendu ce mardi à la réunion du groupe Républicains au Sénat, alors que les débats sur le budget 2025 commencent. La ministre déléguée aux relations avec le Parlement Nathalie Delattre était aussi présente. « Alors que des efforts budgétaires sont demandés, il sera important pour nous de savoir pourquoi la dette s’est envolée ? », interroge sur X la sénatrice LR Valérie Boyer.
14:04
Le groupe RN refusera « tout alourdissement de la fiscalité sur les classes moyennes et populaires »
En plein débats sur le budget 2025, les groupes parlementaires alliés du Rassemblement national et de l’UDR (Union des droites pour la République) ont été reçus par Marine Le Pen et Eric Ciotti. « Nous refuserons toute dépense qui ne bénéficie pas aux Français et tout alourdissement de la fiscalité sur les classes moyennes et populaires. », écrit sur X le groupe du RN.
13:55
Macron a reçu le ministre de l’Intérieur à l’Elysée
Emmanuel Macron a reçu lundi à l’Elysée Bruno Retailleau, pour la première fois depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur. L’occasion de parler notamment d’immigration et de postes sensibles alors que les nominations des patrons de la police et de la gendarmerie ont encore été retardées. Aucune information n’a filtré sur le fond des échanges entre le président.
12:55
Bercy annonce un montant « inédit » du budget vert en 2025
Le projet de loi de finances 2025 prévoit un montant « inédit » des dépenses de l’Etat dites « favorables » à l’environnement, a déclaré le ministère de l’Economie lors de la présentation mardi de son « budget vert ». Ces dépenses atteindront l’an prochain un montant de 42,6 milliards d’euros, a précisé Bercy, contre 40,5 milliards en 2024.
12:47
Bataille sur l’abrogation de la réforme des retraites entre le RN et LFI
Le RN martèle depuis lundi qu’il va faire une proposition pour abroger la réforme des retraites, et incite la gauche, et plus particulièrement LFI, à la voter. De son côté, la gauche reproche au parti d’extrême droite d’avoir voté en commission des affaires sociales contre un amendement relatif à l’abrogation de la réforme des retraites.
12:38
Budget sécurité sociale : les acteurs du grand âge le jugent « insuffisant »
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 ne répond pas à l’urgence des défis du grand âge et au « tsunami démographique » du vieillissement de la population, a déploré mardi le Synerpa, principal syndicat des Ehpad privés dans un communiqué, « les enjeux du secteur sont trop faiblement traités ».
« Le texte démontre un manque de considération du secteur qui pourtant traverse une période de précarité économique et sociale majeure » » ajoute-t-il, appelant de ses voeux « un projet plus ambitieux et en phase avec l’urgence démographique ».
12:29
Cotisations des entreprises : « les bas salaires et les salaires intermédiaires seront les premiers impactés », selon le Medef
La branche Paris du Medef (Mouvement des entreprises de France), alerte sur X sur les conséquences d’une baisse des allègements de cotisations pour les entreprises, proposée dans le budget 2025 : « c’est une lourde menace pour l’emploi », a déclaré dans la matinée le président du Medef Patrick Martin. « Les charges sur les salaires sont plus lourdes en France que dans n’importe quel autre pays développé. Les bas salaires et les salaires intermédiaires seront les premiers impactés », écrit le Medef Paris.
12:21
Autorisation des casinos en ligne : la Fédération addiction « surprise » veut un débat sur les « conséquences sanitaires »
Ce « n’est pas un procédé acceptable aux regards des enjeux. D’autant plus que les casinos en ligne cumulent tous les facteurs de risque d’addiction (fréquence élevée des mises, rapidité du résultat, prises de risque solitaires, continues et rapides…) : une telle mesure nécessite un débat démocratique, incluant l’ensemble des parties prenantes », déclare la présidente de la fédération.
12:10
Prisca Thévenot parle d’un « budget de redressement des comptes publics »
L’ex-porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a qualifié le projet de loi de financement 2025 de « budget de redressement des comptes publics », sur Sud Radio ce mardi matin. « On a besoin de réelles propositions qui ne vont pas nous faire revenir en arrière », déclare la députée Renaissance, qui se dit au passage contre le retour à la taxe d’habitation et contre les taxes sur les entreprises. Selon elle, « si on vient asphyxier notre économie, à travers des taxes, des impôts, on ne va plus produire de richesses, on ne va plus pouvoir soutenir notre tissu économique donc moins pouvoir soutenir notre capacité à créer de l’emploi ».
11:59
49.3 : « je suis pour que le débat ait lieu », dit l’ex-porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot
« Il faut un budget pour notre pays, c’est une nécessité », déclare sur Sud Radio l’ex-porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot. Actuellement « les débats ont lieu, se passent, tant mieux, ajoute la députée Renaissance, je suis pour que le débat ait lieu, maintenant c’est aux parlementaires aussi de se saisir de ce moment démocratique pour faire vivre les débats. » « On est pour une justice sociale, donc s’il faut rééquilibrer certaines choses on est d’accord pour le faire », assure-t-elle.
11:44
Le patron de CMA CGM d’accord pour un effort « patriotique » au budget, jusqu’à un certain seuil
Rodolphe Saadé, le PDG de l’armateur français CMA CGM, se dit « prêt » à faire sa part de l’effort collectif « pour redresser les finances publiques » du pays, à condition qu’il soit « limité et juste ». « Au total, le gouvernement a demandé un effort de 8,5 milliards d’euros à 400 grandes entreprises. Ce sera 800 millions pour CMA CGM: 500 la première année et 300 la suivante », dit-t-il dans un entretien au Figaro publié lundi, « un effort conséquent pour notre groupe, que nous ferons par esprit patriotique ».
Mais « si les montants » de la contribution exceptionnelle que les grandes entreprises devront payer au budget 2025 et 2026 devaient augmenter « de manière significative », CMA CGM ferait face à un « risque », affirme l’armateur.
11:30
Budget : l’ex-ministre des Comptes publics assure avoir toujours agi en « toute transparence »
L’ancien ministre des Comptes publics Thomas Cazenave dément avoir dissimulé des éléments, alors que la Commission des finances de l’Assemblée nationale va se transformer en commission d’enquête pour déterminer les raisons du dérapage budgétaire. « On a transmis tous les documents dans la plus grande transparence », a-t-il assuré sur LCI mardi. Il a dit se tenir « à la disposition des parlementaires pour expliquer » les raisons du dérapage et de l’écart entre les prévisions et la réalité des recettes. « La commission d’enquête permettra d’approfondir ce qui s’est passé sur les modèles de prévisions des recettes », a assuré l’ancien ministre.
11:11
LFI dénonce les coupes budgétaires pour la sauvegarde des forêts dans le nouveau budget
Dans un communiqué ce mardi, le groupe parlementaire LFI dénonce « un abandon total de la forêt » dans le projet de budget 2025, avec, entre autres, « 359 millions d’euros d’aide à la filière forêt-bois qui ont tout bonnement disparu » ou encore 95 nouveaux postes à l’ONF supprimés. A l’inverse « les grandes coopératives forestières vont pouvoir toucher encore plus d’argent public et continuer le massacre écologique ».
11:00
Amendements : Coquerel appelle les groupes gouvernementaux à arrêter « de bloquer les débats »
Le député LDI Eric Coquerel pointe le nombre important d’amendements déposés par les groupes gouvernementaux sur le projet de Budget 2025, alors que près de 3 700 amendements ont été déposés en tout, par tous les groupes. Il cite notamment le nombre important d’amendements du groupe de la droite républicaine. Il faut « demander aux gouvernementaux d’arrêter d’essayer de bloquer les débats », lance-t-il lors d’une conférence de presse ce mardi matin.
10:44
« On votera un budget totalement transformé », déclare le député LFI Eric Coquerel
« Notre intention à nous c’est d’aller au vote, on sait qu’on votera un budget totalement transformé », a déclaré le député LFI Eric Coquerel lors d’une conférence de presse ce mardi matin. « On est confiant dans cette bataille budgétaire, on peut soit battre ce budget, soit voter un budget totalement transformé, soit censurer le gouvernement », assure-t-il. La cheffe de file du groupe Mathilde Panot a rappelé que LFI comptait déposer une motion de censure en cas de 49.3, et ceux qui ne la voteront pas « seront ceux qui seront d’accord avec l’explosion des prix de l’électricité » et les autres projets du gouvernement.
10:28
Budget : la suppression de la taxe d’habitation était une « mauvaise idée », selon Jean-François Copé
La suppression de la taxe d’habitation était une « mauvaise idée » déclare sur Franceinfo ce mardi matin Jean-François Copé, ancien ministre du Budget. Il ne s’agit en rien « d’accroitre bêtement les impôts, il faut que les Français sachent qu’ils se sont faits avoir ». « Lorsque la taxe d’habitation a été supprimée, les Français ont continué de la payer autrement puisqu’elle a été compensée par l’Etat, ça c’est le contribuable », explique-t-il.
10:16
Le député socialiste Boris Vallaud veut « faire plus et mieux contribuer les très hauts revenus »
Le député socialiste Boris Vallaud propose sur France 2 un budget qui « va vers plus de justice fiscale » permettant de « préserver les classes populaires et les classes moyens des efforts qui vont être demandés et faire plus et mieux contribuer les très hauts revenus, les marchés financiers et les très grandes entreprises » qui sont « les passagers clandestins de la solidarité nationale ». Les « chèques sans provision que les Français doivent rembourser aujourd’hui » viennent de « la majorité précédente », argue-t-il, « il manque 50 milliards de recettes fiscales qui ont été des cadeaux fiscaux jamais financés ».
10:03
Quel calendrier pour le projet de budget 2025 ?
Le projet de loi de finances 2025 a commencé à être étudié lundi à l’Assemblée nationale. « Du 21 au 25 octobre, les députés échangeront sur la première partie du PLF, consacrée aux recettes, avant un vote solennel le 29 octobre », précise le ministère de l’Economie. Ensuite, le 5 novembre 2024 « débutera l’examen de la seconde partie du PLF, dédiée aux dépenses. » Le vote sur l’ensemble du projet de budget aura lieu le 19 novembre.
En parallèle, « l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) débutera le 28 octobre 2024, avec un vote prévu le 5 novembre. »
09:55
Le budget de Michel Barnier « sera désastreux pour l’économie française », déclare Manuel Bompard
« L’OFCE dit que le projet de budget de Michel Barnier se traduirait par une réduction de la croissance de 0,8 points, c’est à dire une division de la croissance par deux », déclare sur BFMTV ce mardi matin le coordinateur de LFI Manuel Bompard. « Un budget d’austérité comme celui que Michel Barnier met sur la table sera désastreux pour l’économie française », ajoute-t-il, « c’est ce budget là qui va faire beaucoup de mal à l’économie française ».
09:49
« Dès qu’il y a un problème, on va vers un impôt », déplore Eric Ciotti
Interrogé sur le projet de budget 2025, le député UDR Eric Ciotti déplore le fait qu’on « est toujours dans cette logique absurde, dès qu’il y a un problème, on va vers un impôt », lance-t-il, dénonçant une « surenchère fiscale » : « chaque année on gagne la coupe du monde des impôts ». Pour lui, « c’est une fable de dire ce sont les plus riches qui vont être concernés ». Pour lui ce budget pourrait entrainer une « récession ».
« Ils augmentent massivement les impôts, les prélèvements obligatoires, ils ne réforment pas l’État, ils ne réforment pas les collectivités locales, parce qu’ils ne suppriment pas les dépenses inutiles, les dépenses liées à la suradministration de ce pays qui souffre aujourd’hui d’un excès de règles, de normes, de contraintes qui pèsent sur ceux qui travaillent », ajoute-t-il.
09:43
Le RN va « proposer l’abrogation de la réforme des retraites »
« Nous allons proposer l’abrogation de la réforme des retraites d’Emmanuel Macron », déclarait lundi sur BFMTV Laurent Jacobelli, député RN. « On verra bien si on a une gauche de Tartuffe ou une gauche qui se soucie vraiment du sort des Français qui travaillent et des retraités, ce sera un moment de vérité important, lance-t-il, nous aurons le courage de la vérité. »
09:34
« Le 49.3 est un instrument utile », déclare Thomas Cazenave, ex-ministre des Comptes publics
« Le 49.3 est un instrument utile. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas pire pour un pays que de finir l’année sans budget », déclare sur LCI ce mardi matin Thomas Cazenave, ex-ministre des Comptes publics. Il serait « beaucoup plus impopulaire de laisser le pays sans budget, nous faisant tomber dans une incertitude incroyable que nous n’avons jamais connu, nous le payerons tous. Il faut qu’on ait un budget avant la fin de l’année, le 49.3 il sert à ça », a-t-il appuyé, se disant dans le même temps « pour qu’il y ait du débat à l’Assemblée. »
09:17
La France est « déjà légèrement en récession », lance Patrick Martin
Le budget 2025 présenté actuellement risque de « ralentir la croissance qui est déjà très molle, moi mon pronostic c’est qu’on est d’ores et déjà légèrement en récession », déclare sur RMC/BFMTV Patrick Martin, président du Medef. « La prévision de croissance pour 2025 d’1, 1%, l’OFCE l’a dit, est probablement très optimiste ». Pour lui, il « ne faut rien faire qui altère la dynamique des entreprises. »
09:03
Eric Ciotti veut « une tronçonneuse pour couper dans les dépenses publiques »
Eric Ciotti, député à la tête de l’Union des droites pour la République (UDR), a défendu sur franceinfo ce mardi matin « moins de prélèvements obligatoires, une diminution réelle du train de vie de l’Etat et des incitations à la croissance par la suppression des normes ».
« Il faut qu’on ait une tronçonneuse pour couper dans les dépenses publiques », a-t-il ajouté, prenant en exemple la politique du président argentin Javier Miler. « Ce qu’il porte, est une piste. On ne peut plus continuer comme ça, à empiler les normes, les règles, qui pèsent sur ceux qui travaillent ».
Il n’a pas exclu le vote d’une motion de censure de la part de son groupe sur le budget 2025.
08:51
Un risque de destruction de « centaines de milliers » d’emplois, selon le Medef
Le président du Medef a dénoncé la possible augmentation des charges sociales dans les entreprises avec le budget 2025. Cela entrainerait un « risque de destruction d’emplois, par centaines de milliers, simplement dans l’économie sociale et solidaire ». Il avance une estimations de 186 000 suppressions d’emplois dans ce secteur. Il faut « sanctuariser l’emploi, aller chercher d’autres économies », selon lui.
08:42
Dépense publique : pour Thomas Cazenave, il faut « revenir à la situation d’avant crise »
L’ex-ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a pointé sur LCI ce mardi une « grande accoutumance à la dépense publique » en France. « Je soutiens Michel Barnier dans ses économies », a-t-il assuré, appelant à « revenir dans la situation d’avant crise ». « Entre 2019 et 2023 les dépenses de l’Etat ont augmenté de 100 milliards d’euros », déclare-t-il, appelant à une « union nationale » sur le sujet : « les crises sont derrière nous, il faut une trajectoire pour faire des économies, il n’y a pas d’autre option ».
08:36
« Des erreurs de prévision » à 20 milliards d’euros : l’ex-ministre des Comptes publics explique le déficit
Thomas Cazenave, ancien ministre en charge des Comptes publics, a expliqué sur LCI ce mardi matin les raisons du fort déficit en France. « A la fin de l’année dernière, il y a eu un trou dans les recettes très important de plus de 20 milliards d’euros » dû à « des erreurs de prévisions », a-t-il dit, parlant des difficultés d’anticipation avec les dernières crises. « Cet écart quand il a été sûr et constaté, on a réduit la dépense de l’Etat », a-t-il assuré. C’est une « erreur de prévision très importante », concède-t-il, « d’autre part il y a eu une envolée des dépenses des collectivités territoriales » et « les élections nous ont interrompu dans le plan de relance ».
08:23
Budget 2025 : Manuel Valls propose une hausse de la TVA et de garder la réforme des retraites
Interrogé sur le budget 2025, l’ex-Premier ministre a déclaré être favorable à une augmentation de la TVA, il faut « l’augmenter d’un ou deux point en préservant les produits de première nécessité », a-t-il déclaré sur Europe 1/Cnews. Mais « on ne peut pas revenir sur la réforme des retraites », selon lui, en France, « il faudra travailler davantage, plus longtemps ».
08:15
« Quand nous avons quitté le pouvoir en 2017, le déficit était à moins de 3% », lance Manuel Valls
L’ex-Premier ministre Manuel Valls a été interrogé ce mardi matin sur Europe 1/Cnews au sujet du déficit de la France, alors que le budget 2025 a commencé à être débattu. Il y avait « plusieurs notes il y a déjà un an qui avisaient des dérapages », sur le budget, déclare-t-il.
La question est « comment on fait pour faire face à ce dérapage lourd, grave », lance l’ex-locataire de Matignon, rappelant que « quand nous avons quitté le pouvoir en 2017 (présidence de François Hollande), le déficit était à moins de 3% ». Il qualifie toutefois le budget proposé « d’assez juste » mais « nous savons tous que pour faire baisser les dépenses publiques, il faut du temps ».
08:04
Retrait de la motion de rejet : « nous pouvons être majoritaire » dans l’Hémicycle, assure une députée LFI
Après avoir déposé une motion de rejet contre le projet de budget 2025, LFI l’a retirée lundi soir. « Finalement nous décidons de mener le débat dans l’Hémicycle tout simplement parce que la semaine dernière nous nous sommes rendus compte que nous pouvions être majoritaire, et nous pensons l’être dans la semaine », a expliqué la députée LFI-NFP, Aurélie Trouvé sur franceinfo ce mardi matin.
« Un autre budget est possible en allant chercher l’argent nécessaire pour les caisses de l’Etat (…) dans les poches des ultra-riches et dans les superprofits des multinationales ».
07:55
Première épreuve du feu pour Michel Barnier
Une heure et demie avant le début des débats sur le budget 2025 lundi, le Premier ministre Michel Barnier a convié les députés du « socle commun » à un cocktail au ministère des Relations avec le Parlement. « Une étape importante pour souder cette coalition naissante avec des gens qui sont souvent opposés », a reconnu un conseiller auprès du Parisien. Il s’agit du premier test de solidité pour le gouvernement Barnier, alors que l’ombre d’un 49.3 pèse au-dessus des débats.
07:47
Le ministre de l’Economie défend « un budget pour éviter l’austérité »
Le ministre de l’Economie réfute sur TF1 ce mardi matin un budget d’austérité. « L’austérité c’est en Lettonie, baisser les salaires des fonctionnaires de 25% », déclare Antoine Armand, au contraire, selon lui, « ce qu’on fait c’est un budget pour éviter l’austérité », pour « éviter demain un effort très fort pour les Français ».
07:41
La France « doit faire des des efforts », déclare Antoine Armand
Le ministre de l’Economie Antoine Armand a répété sur TF1 ce mardi matin que la France devait « faire des efforts », rappelant qu’elle avait 3000 milliards d’euros de dettes et un déficit à plus de 6%. Appelant les députés à la « responsabilité », il a demandé aux parlementaires d’aller en ce sens : « on peut ne pas être d’accord sur où et comment », mais il y a un « diagnostic commun qui est qu’on a trop de dette, trop de déficit, on doit faire des efforts ».
07:36
Le 49.3 sur la table
Sans majorité à l’Assemblée nationale, le gouvernement se laisse tout loisir de recourir à l’article 49.3 de la Constitution. La ministre des Relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, estimant même dans une interview lundi que « si on arrive à un texte que le socle commun ne peut pas voter, le 49.3 serait une protection ».
07:30
Des débats jusqu’à vendredi minuit
Les députés ont entamé lundi l’examen de la partie « recettes » du budget de l’Etat pour 2025, qui prévoit 60 milliards d’économies. Les débats doivent continuer ce mardi, ils sont pour l’instant prévus jusqu’à vendredi minuit. Le rapporteur général du budget, le centriste Charles de Courson, s’est montré peu optimiste sur la possibilité d’arriver au vote dans les temps avec près de 3 700 amendements déposés.
07:26
« Nous ne proposons pas d’imposer toujours plus », assure le ministre de l’Economie
Dans son propos introductif, le ministre de l’Economie Antoine Armand a plaidé pour un budget devant permettre de ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025, réfutant toute « austérité » alors qu’il prévoit une augmentation de la dépense publique en volume de « 0,4% ». Il a argué que deux tiers de l’effort proviendraient d’une baisse des dépenses. « Nous ne proposons pas d’imposer toujours plus les Françaises et les Français qui travaillent ou ceux qui transmettent le fruit de leur travail à leurs enfants », a-t-il promis.
07:20
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct sur l’examen du projet de budget 2025 à l’Assemblée nationale.