Helle, franco-danoise, a tranché depuis cinq ans : elle ne prend plus l’avion. Plutôt qu’un Paris-Copenhague en moins de deux heures, ce sont trois trains, Paris-Cologne-Hambourg-Copenhague en quatorze heures si les connexions sont raccord, dix-huit heures au pire. « Je n’ai plus envie de me dire : quelle partie du monde vais-je découvrir pendant ces vacances, à l’autre bout de la Terre ? » revendique celle qui, dans sa vie d’avant, n’hésitait pas à s’envoler pour Rio de Janeiro le temps d’un week-end. « C’était insensé ! », lâche-t-elle.