13:56
Un deuxième député Renaissance rejoint Horizons
La députée Charlotte Parmentier-Lecoq n’est pas la seule parlementaire de Renaissance à rejoindre les bancs de Horizons. Xavier Roseren, député de Haute-Savoie, va lui aussi siéger désormais sous les couleurs du parti d’Edouard Philippe, estimant que « le précédent mandat a démontré l’urgence de clarifier nos engagements et de mettre fin au parisianisme politique » et que ce parti « incarne une vision moins parisienne, plus décentralisée et connectée à nos besoins de terrain et à l’avenir des territoires », selon Le Figaro. « Je ne renie rien des sept ans que j’ai passé dans ce groupe mais j’avais besoin de plus d’indépendance », déclare-t-il au journal, assurant que ce choix n’a « aucun lien » avec l’annonce de la candidature d’Edouard Philippe à la prochaine présidentielle.
13:36
Michel Barnier a échangé au téléphone avec Gabriel Attal
Le Premier ministre Michel Barnier a eu un échange téléphonique « chaleureux et amical » avec son prédécesseur Gabriel Attal ce lundi matin, indique Matignon. « Ils ont tous les deux à cœur que les choses avancent dans le bon sens », assure l’entourage du nouveau Premier ministre.
13:30
Près de 300 000 personnes ont signé la pétition pour destituer Emmanuel Macron
13:14
Le PS exige que Michel Barnier prenne « la situation précaire des étudiants » en compte
Le PS insiste. Les socialistes « exigent que la situation précaire des étudiants soit prise en compte de manière urgente par le gouvernement qui sera constitué par Michel Barnier ». Parmi les mesures réclamées : « le repas à 1€ sans condition pour tous les étudiants, l’encadrement des loyers, l’augmentation de l’offre de logements abordables avec notamment la construction de nouvelles résidences CROUS et l’amorce d’une réelle réflexion sur la création d’une allocation d’autonomie ».
« Il y a également une véritable urgence à renforcer l’accès à la santé pour tous les étudiants car nombre d’entre eux renoncent à des soins pour des raisons financières avec, en définitive, une aggravation de leur état de santé général, en particulier leur santé mentale », ajoute également le PS. « L’avenir de notre société dépend de la jeunesse qui ne peut être livrée à elle-même. Son accompagnement doit être corroboré par un service public de l’enseignement supérieur fort qui, rappelons-le, est un investissement et non une charge. »
12:52
Des ministres macronistes maintenus au gouvernement ? Ce serait « une dinguerie absolue », s’insurge Ian Brossat
« Par leur vote, les Français souhaitaient un changement, et aujourd’hui ce qu’on leur impose, c’est une continuité », fustige sur Public Sénat le porte-parole du PCF Ian Brossat. « On nous annonce qu’un certain nombre de ministres vont rester, c’est quand même proprement ahurissant », après la « double sanction » de l’échec aux européennes et aux législatives du camp présidentiel, s’insurge le sénateur de Paris. « L’idée même que des ministres puissent rester en poste est une dinguerie absolue. (…) Qui peut comprendre une chose pareille ? C’est une aberration démocratique », s’emporte-t-il.
12:41
Michel Barnier « sous surveillance » du RN : « absolument pas une menace », assure Laurent Jacobelli
Les déclarations des cadres du RN, qui disent placer Michel Barnier « sous surveillance », ne sont « absolument pas une menace », mais « la définition pure et simple de ce qu’est l’opposition », assure sur BFMTV le député de Moselle et porte-parole du RN Laurent Jacobelli, se défendant de toute « manœuvre d’arrière-boutique » pour peser sur ce choix.
Quant à une éventuelle censure, « nous regarderons l’action du futur gouvernement (…) pour voir si le mandat que les électeurs nous ont donné est respecté ou pas, et en fonction de cela nous agirons avec la censure, ou pas », explique-t-il. Il semble aussi fermer la porte à tout ministre RN au gouvernement, assurant que son parti n’est pas « une agence d’intérim », mais « évidemment on regardera les ministres » choisis, ajoute-t-il. « Nous verrons bien le discours de politique générale et surtout le budget », conclue-t-il.
12:23
Pas de censure « automatique » de la part du RN, mais l’option reste sur la table, avance Jean-Philippe Tanguy
« Il n’y a aucune censure automatique » du gouvernement de Michel Barnier par le RN, insiste sur LCI le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy. « Si on part dans l’esprit qu’il y aura forcément une censure, on ne va pas s’en sortir », souffle-t-il.
En revanche, « Monsieur Barnier semble faire ce que tous les gouvernements ont fait sans succès pour le contrôle des comptes publics, donc s’il continue sur cette voie-là, oui nous le censurerons », avance-t-il. Il demande en particulier un « plan de redressement solide des finances publiques, qui passe par une réforme structurelle des dépenses de l’État ».
11:57
Une députée Renaissance du Nord rejoint Horizons
Un transfert parmi les rangs du camp présidentiel : la députée du Nord Charlotte Parmentier-Lecocq, anciennement Renaissance, rejoint pour cette rentrée le groupe des députés Horizons, qui « mène un travail approfondi » selon elle sur plusieurs enjeux : « justice au sens régalien », « justice sociale » et « lutte contre les inégalités de destin », liste-t-elle. Un choix motivé aussi par son « lien de confiance » avec le patron du parti Edouard Philippe, écrit-elle. Le maire de Nice et membre d’Horizons « salue » cette arrivée : « je sais pouvoir compter sur son expérience d’élue locale pour trouver les solutions dont les Français ont besoin ».
11:48
Journées parlementaires, commissions… La rentrée des députés a sonné
Tandis que le Premier ministre poursuit ses consultations pour former un nouveau gouvernement, les députés font quant à eux leur rentrée. Les journées parlementaires de la France insoumise, à huis clos, débutent ce lundi pour deux jours, puis ce sera au tour de Renaissance mardi. Suivront mercredi en Savoie, sur les terres de Michel Barnier, celles des parlementaires LR, avant celles du RN de vendredi à dimanche à Paris.
11:34
Nouvelle passe d’armes à gauche au sujet de Bernard Cazeneuve
Bien que l’option de nommer Bernard Cazeneuve à Matignon ait été écartée par Emmanuel Macron, elle continue malgré tout de diviser la gauche. « Il était évident que Bernard Cazeneuve n’aurait pas été censuré par les socialistes, et je l’ai dit à Emmanuel Macron. Il ne voulait pas le nommer, mais la direction du Parti socialiste lui a donné le prétexte pour ne pas le faire ! », insiste sur X l’ex-président socialiste François Hollande au sujet de son ancien Premier ministre, relayant sa prise de parole un peu plus tôt sur France Inter. « L’aveu ! Retour à la case double langage, tromperies, jeux d’appareil politicien », s’irrite l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
11:24
Jordan Bardella fustige des « accusations diffamatoires » après des révélations sur son passé d’assistant parlementaire
Alors que Marine Le Pen et plusieurs de ses proches seront jugés à compter du 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris, le journal Libération révèle que Jordan Bardella, qui n’a jamais été entendu dans ce dossier, avait bénéficié d’un emploi fictif en 2015, lorsqu’il était assistant parlementaire d’un eurodéputé FN (ancien nom du RN). Rémunéré par l’Union européenne mais employé par le parti d’extrême droite, et il a aidé à produire de fausses preuves de travail « pour berner la justice », selon le quotidien.
Des « accusations (…) fausses et diffamatoires » selon le président du RN et aujourd’hui eurodéputé. « Ni le Parlement européen, ni la Justice française, n’avaient trouvé à redire quant à la réalité de mon travail », assure-t-il sur le réseau X.
11:02
Les représentants de Liot reçus par Michel Barnier ce lundi après-midi
Après le choix du Premier ministre, les ministres doivent maintenant être désignés. Le nouveau locataire de Matignon Michel Barnier va poursuivre ses consultations en vue de la formation de son gouvernement ce lundi avec la réception de représentants du groupe centriste Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer, Territoires) à 15 heures, ont indiqué ces derniers à l’AFP.
Les députés du groupe ont salué un « politique avec une expérience forte » qui « correspond en partie au profil » qu’ils souhaitaient, sous réserve que « la composition du futur gouvernement et (ses) orientations marquent un changement de méthodes et de cap ».
10:15
« Ma confiance ne sera pas automatique », annonce Roland Lescure
Le ministre démissionnaire de l’Industrie et de l’Energie Roland Lescure, figure de l’aile gauche de la macronie, n’accordera pas directement sa confiance au gouvernement Barnier si celui-ci franchit certaines lignes rouges sur l’immigration, annonce-t-il dans un entretien à Libération. « Ma confiance ne sera pas automatique. Je suis au clair sur mes lignes rouges », déclare-t-il. « Quand j’entends Michel Barnier qui parlait, lors de la primaire LR en 2021, de moratoire sur l’immigration ou de suppression de l’Aide médicale d’État (AME), je réponds : Préservons l’immigration économique, préservons l’AME ».
« Je serai vigilant à ce qu’on ne succombe pas à des emplettes issues du programme du RN (…) Si on doit aller piocher dans le programme du RN, ce sera sans moi », prévient le ministre démissionnaire, qui indique par ailleurs ne pas vouloir continuer au gouvernement.
10:12
« Faire en sorte que nos idées soient reprises » : Sylvain Maillard explique comment Renaissance se positionne
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier est « la bonne personne », estime sur Sud Radio le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard, ex-président du groupe de députés Renaissance. Il « viendra a priori à nos journées parlementaires demain, c’est en discussions », annonce-t-il.
« Notre but, c’est de faire en sorte que nos idées soient reprises, mais aussi assurer une stabilité. (…) Par contre nous sommes exigeants avec les projets de loi qui seront portés », poursuit-il, tout en estimant que « nous devons apprendre à fonctionner » en « coalition » en France.
10:03
Michel Barnier « doit pouvoir gouverner les mains libres », estime Jean-Michel Blanquer
« Je pense du bien de l’homme, qui a un parcours très estimable » au sujet de Michel Barnier, assure sur France 2 l’ex-ministre de l’Éducation et président de Terra Academia Jean-Michel Blanquer. « Ce qu’il compte maintenant, c’est qu’il réussisse », poursuit-il, excluant toutefois d’être candidat à entrer dans son gouvernement.
Quant à Emmanuel Macron, ce n’est « pas sa première tendance », mais « nécessité fait loi », insiste l’ancien ministre. Michel Barnier « doit pouvoir gouverner les mains libres », insiste celui qui publie le livre La Citadelle (éd. Albin Michel), dans lequel il regrette au passage « une forme de déclin entre le premier et le second quinquennat ». Il reproche notamment une « instabilité ministérielle » au chef de l’État, y voyant « un gâchis ».
09:50
Michel Barnier pourrait être censuré par le RN « sur son budget ou un certain nombre de textes », avance Sébastien Chenu
Toujours sur Public Sénat, le vice-président du RN Sébastien Chenu affirme qu’aucune « motion de censure spontanée » n’est prévue de la part du RN lors du discours de politique générale de Michel Barnier. En revanche, « nous gardons la possibilité de le censurer dans les semaines, mois qui suivent, si ce qu’il propose pour le pays ne nous semble pas aller dans le bon sens », appuie toutefois le député du Nord, selon qui il peut être censuré « sur son budget ou un certain nombre de textes ».
Le budget semble donc être un premier test, mais Sébastien Chenu reste évasif, assurant que son parti n’est pas disposé à voter le budget… mais pas nécessairement à voter une motion de censure pour autant. « Ne pas voter le budget, cela va obliger (Michel Barnier) probablement à déclencher un 49.3 puis il y aura des motions de censure. Cela ne veut pas dire voter la censure immédiatement, ne pas voter le budget », explique-t-il.
09:42
Le RN « laisse sa chance » à Michel Barnier de « changer de cap », selon Sébastien Chenu
Un entretien entre des cadres du RN et Michel Barnier n’est pas prévu, sauf s’il le souhaite, avance sur Public Sénat le vice-président du RN Sébastien Chenu. « Nous le plaçons sous surveillance », répète le député du Nord. « À partir du moment où nous avons évité le chaos institutionnel en acceptant de ne pas censurer a priori Michel Barnier, on lui laisse sa chance de changer de cap et faire évoluer diamétralement la politique d’Emmanuel Macron », poursuit-il.
09:29
« Comment voulez-vous que l’on puisse donner notre accord ? » : François Hollande votera la censure contre le gouvernement Barnier
Il n’est pas possible non plus que le PS « participe à un gouvernement de coalition avec la droite », explique François Hollande sur France Inter. « Quand c’est un gouvernement qui va être de droite, sur une politique de droite, qui être soutenu par l’extrême droite, (…) comment voulez-vous que des socialistes, des hommes et des femmes de gauche participent à une telle équipe ? », s’interroge-t-il.
Il se dit aussi prêt à voter une motion de censure contre lui. « Comment accepter que les Français qui ont voulu écarter l’extrême droite, qui voulaient qu’il y ait du changement, (…) pas de continuité avec Emmanuel Macron, comment voulez-vous que l’on puisse donner notre accord à un tel gouvernement ? », insiste l’ex-président PS et député de Corrèze.
09:25
« Pas imaginable » que le PS ait censuré un hypothétique gouvernement Cazeneuve, selon François Hollande
Quant à la piste Bernard Cazeneuve, un temps envisagée par Emmanuel Macron, François Hollande estime qu’« il n’était pas imaginable que le groupe socialiste censure » ce dernier, qui fut son Premier ministre lorsqu’il était lui-même président. Ce qu’il a assuré à Emmanuel Macron lui-même.
09:22
Le RN « soutient sans participation » le gouvernement de Michel Barnier, estime François Hollande
Le gouvernement de Michel Barnier « ne tient pour sa vie qu’au bon vouloir de l’extrême droite », qui le « soutient sans participation », tance sur France Inter le député NFP de Corrèze et ex-président socialiste Français Hollande. Emmanuel Macron aurait dû nommer Lucie Castets, la candidate de l’alliance de gauche à Matignon : « vraisemblablement, l’Assemblée nationale l’aurait censurée. Et ensuite, il convenait de nommer un Premier ministre qui évite d’avoir une majorité de refus », regrette-t-il.
« Emmanuel Macron devait au moins, pour écarter cette solution, en saisir l’Assemblée nationale », bien qu’elle n’aurait « pas tenu », poursuit-il. « Ce n’était pas à lui de faire des conciliabules avec les autres partis », ajoute-t-il, estimant que le président s’est à l’inverse « érigé en faiseur de majorité », et a fini par accepter la solution « que l’extrême droite lui a présentée ».
09:15
Des ministres Horizons au gouvernement ? Christian Estrosi est pour
Au micro de RMC-BFMTV, le maire de Nice (Alpes-Maritimes) et vice-président du parti Horizons Christian Estrosi s’est dit pour que des membres du parti d’Édouard Philippe rentrent au gouvernement de Michel Barnier. « On ne peut pas dire depuis plusieurs semaines qu’il est important de bâtir un arc républicain et alors que cet arc semble se dessiner, dire que nous ne serions pas prêts » à rentrer au gouvernement, a-t-il détaillé.À titre personnel, il assure qu’il répondrait « non » à un poste de ministre, sa priorité étant Nice et sa métropole dont il est aussi le président.
09:14
« L’exécutif s’est mis dans les mains du RN », accuse Eric Coquerel
Sur franceinfo, Eric Coquerel estime aussi que la nomination de Michel Barnier à Matignon était « illégitime », estimant que « l’exécutif s’est mis dans les mains du RN », en allant « jusqu’à trouver le Premier ministre qui va à Mme Le Pen ». Le président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale fustige même une « alliance de fait » entre la macronie et le RN.
09:11
D’ici la fin de l’année, « l’Assemblée aura abrogé la réforme des retraites », assure Eric Coquerel
Une proposition de loi RN pour abroger la réforme des retraites sera examinée le 31 octobre prochain. La gauche va-t-elle la voter ? « Pour pas se retrouver dans cette situation – je vois bien le piège qui sera tendu – nous demandons l’ouverture d’une séance extraordinaire en septembre » et une proposition de loi va être déposée par la gauche, indique sur franceinfo Eric Coquerel, tout en reconnaissant que cette question posait « un problème ». « Je m’engage devant les Français, d’ici la fin de l’année d’une manière ou d’une autre, des amendements au PFLSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale) ou des PPL (proposition de loi) que nous proposons dans d’autres niches, l’Assemblée aura abrogé la réforme des retraites », assure le président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.
08:49
Le gouvernement « sera battu » s’il veut faire passer le budget par 49.3, selon Eric Coquerel
La piste d’un « shutdown » en cas d’absence de vote du budget n’est pas d’actualité : « il y a pas mal de mesures qui permettent de l’éviter », dont une adoption par ordonnance, assure sur franceinfo le président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale Eric Coquerel. « Cet été, Bercy a travaillé », les ministres démissionnaires » ont préparé un budget » mais qui est « aggravé dans le sens de l’austérité », critique-t-il.
Si le nouveau gouvernement cherche à imposer un budget pour l’année prochaine, « s’il veut passer en force avec le 49.3, il sera battu, il y aura censure », met-il par ailleurs en garde.
08:44
Eric Coquerel appelle à mettre fin aux « cadeaux fiscaux aux plus riches »
Selon Bercy, 25 à 30 milliards d’économies sont à réaliser sur le budget. « Le déficit de l’État augmente du fait qu’il y a moins de recettes », fustige sur franceinfo le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale et député LFI de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel, qui va auditionner ce lundi les ministres démissionnaires de Bercy Bruno Le Maire et Thomas Cazenave sur le budget 2024. En cause selon lui, « des cadeaux fiscaux aux plus riches » qui coûtent « au pays environ 70 milliards d’euros par an », affirmant qu’en 2017, les 500 fortunes les plus riches possédaient « 20 % du patrimoine » contre « 45 % du PIB » aujourd’hui.
Il détaille plusieurs pistes pour relever la barre selon lui : « mieux payer les revenus du travail, augmenter les salaires », pour obtenir « plus de rentrées fiscales », mais aussi une « plus grande justice fiscale », avec notamment la suppression de l’ISF, ou encore « arrêter avec des dispenses fiscales inutiles ».
08:29
« Pas de déni de démocratie » : Yaël Braun-Pivet défend sa victoire au perchoir
Toujours sur CNews et Europe 1, la présidente Renaissance de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet défend sa victoire au vote pour le perchoir, face aux protestations de la gauche. « Ce n’est pas leur candidat qui a gagné la présidence de l’Assemblée, c’est moi », assure-t-elle. « Ces voix étaient plus nombreuses. C’est simple, il suffit de voir les résultats, ne parlons pas de déni de démocratie, cela entraîne les Français sur une pente dangereuse », affirme-t-elle.
08:29
Yaël Braun-Pivet veut que les ministres puissent « répondre à la représentation nationale »
Yaël Braun-Pivet a demandé l’ouverture d’une session extraordinaire à l’Assemblée nationale, pour que les ministres puissent être entendus devant les députés « s’ils sont nommés rapidement ». « Je ne conçois pas que des ministres puissent » venir sur les plateaux de télévision « et ne pas répondre à la représentation nationale » avant, insiste la présidente Renaissance de l’Assemblée nationale. Mais ce cas de figure ne se présentera pas s’ils sont nommés tardivement, insiste-t-elle.
08:22
Michel Barnier n’est « en aucun cas obligé d’aller chercher des majorités » avec le RN, estime Yaël Braun-Pivet
Invitée sur CNews et Europe 1, la présidente Renaissance de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet indique avoir rencontré samedi Michel Barnier, des échanges autour du fait de « dépasser les clivages et les oppositions stériles pour construire ensemble ».
Elle « conteste » les accusations de collusion entre la macronie et le RN sur le choix du chef du gouvernement, et affirme que Michel Barnier n’est « en aucun cas obligé d’aller chercher des majorités » avec le RN, appelant le nouveau locataire de Matignon à s’appuyer sur le front républicain, y compris les « écologistes, socialistes, et l’ensemble de la majorité qui m’a élue ». « Il ne tient qu’au groupe socialiste, au groupe écologiste de travailler avec nous pour pouvoir élargir cette majorité », insiste-t-elle.
08:06
« Faire gagner Michel Barnier, c’est faire gagner la France », estime Karl Olive
Le député Renaissance des Yvelines Karl Olive se dit « heureux » du choix de Michel Barnier sur TF1. Il estime aussi qu’il n’y a « pas un sujet de bienveillance de Marine Le Pen », estimant que « les Français veulent que la France avance ». « Faire gagner Michel Barnier, c’est faire gagner la France », appuie-t-il.
« Tant qu’on n’aura pas compris que le pays est bien plus important que les partis, alors nous irons dans le mur en klaxonnant », souligne-t-il encore, estimant que « la première des priorités, c’est que ce projet de loi de finances puisse passer ». Il laisse aussi entendre qu’il répondrait présent qu’il était appelé au gouvernement : « Si on peut être utile, il ne faut pas se poser de questions ».
07:59
Marine Le Pen « tient la clé de la durée de vie de ce gouvernement », selon Anne Hidalgo
Quant à la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen, elle a joué un « rôle non négligeable » dans la nomination du Premier ministre, estime sur RTL la maire de Paris Anne Hidalgo. « C’est elle qui tient la clé de la durée de vie de ce gouvernement », affirme la socialiste, « sauf si Michel Barnier arrive à surmonter un certain nombre de difficultés ».
07:58
La nomination de Michel Barnier signe « la fin du nouveau monde », insiste Anne Hidalgo
La maire PS de Paris Anne Hidalgo estime sur RTL que la nomination de Michel Barnier, issu de LR, à Matignon signe « la fin du nouveau monde », qui n’était « pas très respectueux du jeu politique », sous-entendu la configuration politique initiée par le macronisme. « Cela ouvre un autre jeu politique dans lequel gauche et droite doivent reprendre un jeu de confrontation normale, en démocratie », se réjouit-elle.
Quant au gouvernement que Michel Barnier va former, elle affirme avoir du « respect » pour lui, en fermant la porte à tout membre de gauche au sein de l’exécutif. « Je ne dis pas que je serai en opposition, mais ce sera un gouvernement de droite donc je ne vois pas ce que des gens de gauche viendraient y faire », appuie-t-elle, évoquant seulement une contribution « s’il y a de bonnes idées ».
07:49
Un budget voté par ordonnance serait une « négation de la démocratie », met en garde Charles de Courson
Invité sur France Inter, le député Liot de la Marne, membre de la commission des finances et rapporteur général du budget et conseiller Charles estime que « ce serait vraiment le comble » si le budget pour 2024 était promulgué par ordonnance, s’il n’était pas voté sous 70 jours. « Le vote du budget, c’est quand même la clé, ça traduit une politique financièrement. Voir un tel texte promulgué par ordonnance, c’est la négation de la démocratie », met-il en garde.
Il doit auditionner les ministres démissionnaires de Bercy Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. « L’objectif, c’est de faire le point sur l’exécution 2024 du budget de l’État, mais aussi sur celui de la sécurité sociale », explique-t-il, estimant qu’« on ne peut pas indéfiniment attendre un nouveau gouvernement pour commencer à travailler sur le futur projet de budget ».
07:37
Le point sur les matinales
Le bal des matinales va bien commencer, voici les invités prévus sur les différentes antennes :
- France 2 – 7h40 – Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation
- TF1 – 7h40 – Karl Olive, député Renaissance des Yvelines
- RTL – 7h40 – Anne Hidalgo, maire de Paris
- Public Sénat – 8h – Sébastien Chenu, député RN du Nord
- CNews / Europe 1 – 8h10 – Yaël Braun-Pivet, présidente Renaissance de l’Assemblée nationale
- France Inter – 8h20 – François Hollande, député PS de la Corrèze et ancien président
- LCI – 8h30 – Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme
- BFMTV / RMC – 8h30 – Christian Estrosi, maire Horizons de Nice
- France Info – 8h30 – Eric Coquerel, président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, député LFI de Seine-Saint-Denis
- Sud Radio – 8h35 – Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris
07:26
« Pas DRH d’Emmanuel Macron » : Olivier Faure répond à Marine Le Pen
Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure ironise sur X, réagissant à une déclaration de Marine Le Pen dimanche depuis son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. La cheffe de file des députés RN a répondu aux accusations d’accord entre son parti et le camp présidentiel sur le choix du Premier ministre Michel Barnier : « je ne suis pas DRH d’Emmanuel Macron », a-t-elle notamment déclaré. « Évidemment puisqu’il paraît que c’est moi », a rétorqué le socialiste, sans doute une référence aux accusations du RN d’accord entre la macronie et la gauche lors du vote du second tour des législatives.
07:18
Emmanuel Macron et Michel Barnier ensemble lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques
C’est la première fois qu’ils apparaissaient ensemble en public : le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Michel Barnier, fraîchement nommés, sont apparus tous deux en tribune lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. « Je ne crois pas que je sois là par défaut », a glissé à un journaliste le nouveau locataire de Matignon, qui a poursuivi ses consultations pour former un nouveau gouvernement ce week-end. « Magnifique cérémonie de clôture pour une quinzaine en Or ! », a-t-il salué sur le réseau X.
07:08
Bruno Le Maire et Thomas Cazenave entendus à l’Assemblée
Les ministres démissionnaires de l’Économie et du Budget, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave doivent être entendus ce lundi par la commission des finances de l’Assemblée nationale au sujet du budget 2024, en attendant la nomination de leurs remplaçants par le nouveau Premier ministre Michel Barnier.
07:08
Bonjour à tous et à toutes !
Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce direct consacré à la formation du nouveau gouvernement !
Contexte
Les consultations se poursuivent
L’ex-commissaire européen a désormais pour mission de composer un nouveau gouvernement, capable d’échapper à la censure. Pour cela, il a reçu ce dimanche à Matignon Edouard Philippe (Horizons), puis François Bayrou (Modem). Les consultations se poursuivent ce lundi.