Quand il a entendu le nom du nouveau Premier ministre, ce jeudi, sur son lieu de vacances, la première réaction de David Venza a d’abord été d’en sourire. « Vu le temps que ça a pris, ça ne peut être que le bon, non ? » lance ce chef d’entreprise installé près de Nantes (Loire-Atlantique). « Michel Barnier, je ne l’ai pas trop entendu depuis la dissolution. Mais j’ai bien aimé sa gestion du Brexit (en tant que négociateur) et je pense que ses relations au niveau européen peuvent aider la France ».
Cet entrepreneur dans le bâtiment a donc vécu comme un « soulagement » la nomination de l’ex-commissaire européen, même s’il ne s’attend pas à des retombées positives sur son activité dans l’immédiat. « Il faut attendre de voir quelle sera sa politique et surtout, il faut que les taux d’intérêt continuent à descendre », avance-t-il. Car la crise que traverse son secteur, le bâtiment, le conduit à envisager les prochains mois avec prudence, lui qui a déjà réduit son salaire de 500 euros en attendant que le carnet de commandes reparte.