December 23, 2024
Economy

Prix des carburants : 1,60 euro le litre, le gazole au plus bas depuis le début de la guerre en Ukraine


Les tarifs des carburants semblent faire peu de cas de l’incertitude politique en France. Selon les chiffres dévoilés ce lundi par le ministère de la Transition écologique et correspondant à la semaine du 26 août au 1er septembre, le prix au litre des carburants routiers continue de baisser. La palme revient au gazole qui reste encore de loin le plus utilisé dans les véhicules thermiques : en moyenne, les automobilistes doivent aujourd’hui débourser 1,60 euro par litre. Le prix au litre du SP95-E10 dégringole à 1,71 euro.

Par rapport à la semaine précédente, le recul est minime : moins 3 centimes pour le gazole et moins 4 centimes pour le SP95- E10. Mais en remontant un peu plus loin dans le temps, la décrue est bien plus nette. Il y a tout juste un an, au retour des vacances de l’été 2023, le gazole s’affichait à 20 centimes de plus (1,82 euro) et n’avait cessé d’augmenter pour atteindre 1,94 euro fin septembre. Début 2024, le tarif au litre du gazole frisait encore les 1,75 euro. Quant à celui du SP95- E10, il atteignait 1,79 euro à la même période.

La baisse des prix va-t-elle se poursuivre ?

À la pompe, la différence se fait clairement sentir puisque, avec 20 centimes de moins, un plein de 50 litres pour un véhicule familial est abaissé de 10 euros. Les chiffres fournis par le ministère sont bien sûr des moyennes qui englobent les enseignes de la grande distribution comme les stations des réseaux autoroutiers. Il est donc possible de trouver des tarifs encore plus bas.

Les grandes surfaces utilisent les carburants comme un produit d’appel et pratiquent une politique tarifaire offensive. À l’Intermarché d’Étréchy dans l’Essonne, le litre de gazole est ainsi proposé à 1,56 euro. Idem dans la station Système U de Nyons dans la Drôme.

À 1,60 euro, le gazole retrouve le niveau d’avant le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022. À l’époque, on remplissait son réservoir au tarif de 1,58 euro le litre. Mais dès le début des hostilités, il avait grimpé à 1,88 euro et même 2,14 euros mi-mars 2022. Même phénomène pour le SP95-E 10 qui culminait à 2,08 euros le 11 mars cette année-là. Cette flambée avait obligé le gouvernement à mettre en place des politiques d’aide via notamment des chèques carburant d’un montant de 100 euros pour les travailleurs les plus modestes.

La baisse des prix va-t-elle se poursuivre ? Très difficile de le pronostiquer mais elle dépendra en grande partie de la situation au Proche et au Moyen-Orient.

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