December 23, 2024
Economy

Prix correct, recettes plus épurées… Pourquoi le kebab a la frite


Sürpriz, rue Oberkampf à Paris (XIe). Attablée à la terrasse XXS du petit restaurant, Naima dévore un kebab tout en gardant à l’œil ses deux petits, dans leur poussette. « Ici, c’est délicieux et ce n’est pas cher, 7,60 euros le döner », apprécie la jeune femme, qui vient ici « plusieurs fois par mois ». Un peu plus haut, côté XXe arrondissement cette fois, une population plus mélangée a investi les tables en bois, avec murs en béton et magnifique décoration végétale, des Deux Amis. Depuis 2008, date de l’ouverture de son premier kebab rue de Ménilmontant, la gérante en a ouvert trois autres. Seul échec : le lancement d’un restaurant végétarien, fermé peu après son ouverture.

Deux lieux, deux ambiances, un même succès. Partout, en France, le kebab a la patate. « On compte désormais 9 000 points de vente, dont le chiffre d’affaires a encore progressé de 5 % l’an dernier », évalue François Blouin, le président-fondateur de Food Service Vision, un cabinet de conseil dédié à la restauration.

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