December 23, 2024
Life Style

« Ma mère venait de déposer plainte » : les larmes et la colère du fils de Romdhana, tuée à Bobigny


Rendez-vous samedi, au banc rouge, sous la passerelle Marie-Claire, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Entre le tribunal et la préfecture, ce banc représente tout un symbole. Rouge, comme le sang versé par celles qui vivent ou meurent sous les coups. Sur le bord gauche, un écriteau rappelle le numéro d’urgence, 39 19, avec ces mots « tu n’es pas seule ». Romdhana pensait ne pas être seule, rappelle l’un de ses fils, submergé par les larmes, lors d’un rassemblement organisé samedi midi à la mémoire de cette femme de 58 ans, tuée chez elle, à Bobigny. Une enquête a été ouverte pour meurtre par conjoint, confiée à la Brigade criminelle, et un mandat de recherche délivré contre l’ancien compagnon, toujours introuvable.

« Ma mère rentrait tout juste de vacances en Tunisie, elle est allée au commissariat pour déposer plainte, avec sa valise, juste avant de se faire tuer, pleure le fils. Comment est-ce possible dans un pays qui lutte contre les féminicides ? On ne l’a pas protégée. Il faut dénoncer ça. » Il a appris l’existence de cette plainte dans les bureaux de la brigade criminelle, à Paris.

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