Selon le récent rapport de l’Agence de la biomédecine sur les chiffres de l’activité du prélèvement, de la greffe d’organes et des tissus en 2023, la gent féminine reste largement plus nombreuse que les hommes à se mobiliser pour donner de son vivant. « Reste plus nombreuse », car, malgré les besoins, cette disparité est ancienne et s’inscrit même à l’international.
Concernant le don de la moelle osseuse par exemple, en juin 2023, seulement 35 % des personnes nouvellement inscrites sur le registre de donneurs volontaires étaient des hommes », contre 65 % de femmes. Autre exemple, toujours en France : entre 2013 et 2017, les femmes ont représenté 62 % des dons de reins et 34 % des receveurs.