Tous les matins, c’est le même cérémonial. À l’issue de la messe en la cathédrale Notre-Dame, l’évêque du Puy-en-Velay interroge sa pieuse assemblée. « Qui, parmi vous, part sur le chemin de Saint-Jacques ? » Ce jour-là, 250 mains se lèvent. Français, Canadiens, Australiens, Américains, Suédois ou encore Brésiliens, facilement reconnaissables à leurs gros sacs à dos et leurs bâtons de marche. Ils caressent tous le même rêve : rallier le tombeau de l’apôtre Jacques à Compostelle, de l’autre côté des Pyrénées espagnoles, en Galice.
Quelque 1 500 km de marche au total jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle pour une randonnée mystique et mythique où s’aventurent toujours plus d’adeptes, même s’ils ne sont que 6 % à aller jusqu’au bout.